Avec 128.000 entreprises, 450.000 emplois et 71 milliards d'euros de chiffre d'affaires, "l'économie liée au sport constitue un secteur économique considérable", estiment Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports, et Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, dans un communiqué du 13 mars. Et en cette année 2024, "les Jeux olympiques et paralympiques sont l'occasion de valoriser l'importance de cet écosystème et de refondre son organisation institutionnelle". Comment ? En relançant la filière sport, créée il y a près de neuf ans sous l'égide, entre autres, d'un certain Emmanuel Macron (lire notre article du 28 avril 2015).
Afin de donner "une nouvelle dynamique" à cet écosystème, un avenant au contrat de filière a été signé ce 13 mars par les ministres de l'Économie et des Sports et le ministre délégué chargé du commerce extérieur. "Cette filière permettra de favoriser les stratégies partenariales entre les acteurs du secteur et de proposer une plateforme de dialogue public-privé", précisent les ministres. Sa feuille de route 2024-2026 s'articulera autour de cinq axes : décarbonation, réindustrialisation, développement de la pratique pour tous, sport-santé, et soutien à l'innovation, aux métiers du sport et à l'internationalisation.
Parmi les actions à mener, on note la volonté d'encourager la commande de "fabriqué en France", en particulier de la part des collectivités locales. À cet effet, un guide à destination des acheteurs publics sera élaboré. Au chapitre du financement, on relève le désir de dynamiser la prise en main de la garantie d'emprunt par les acteurs, dont les collectivités.
Trois représentants des collectivités territoriales siégeront au comité stratégique de la filière sport, aux côtés de sept à huit représentants des administrations centrales, de douze personnalités du secteur privé et de quatre personnalités qualifiées indépendantes.
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